Château de

Valmer

Au cœur du Val du Loire, découvrez un écrin de verdure sur le circuit des châteaux de la Loire, le Château de Valmer, merveille de la Renaissance italienne où se marient avec bonheur les vins de Vouvray et un jardin d'exception.

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L'histoire commence il y a cinq siècles lorsqu'un conseiller de François Ier, Sieur Binet, décide de construire à Valmer de superbes jardins. Selon la tradition, le Château de Valmer aurait appartenu à Charles VII. Les terrasses, les douves et la chapelle troglodytique ont été bâties au début du XVIème siècle. Les constructions actuelles – le portail, les bâtiments de communs, le Petit Valmer - datent de 1640 et sont l'œuvre du Sieur Thomas Bonneau, conseiller du Roi Louis XIII. Etabli sur un éperon rocheux dominant la vallée de la Brenne sur des coteaux calcaires, le domaine de 300 hectares marie un vignoble renommé, des jardins en terrasses Renaissance, des terres cultivées et des bois aux arbres bicentenaires. Le Château principal fut tragiquement détruit par un incendie en octobre 1948 ; seuls subsistent le soubassement et les deux perrons. Il est aujourd'hui symbolisé par un château d'ifs, taillés aux proportions du monument disparu.
L'histoire commence il y a cinq siècles lorsqu'un conseiller de François Ier, Sieur Binet, décide de construire à Valmer de superbes jardins. Selon la tradition, le Château de Valmer aurait appartenu à Charles VII. Les terrasses, les douves et la chapelle troglodytique ont été bâties au début du XVIème siècle. Les constructions actuelles – le portail, les bâtiments de communs, le Petit Valmer - datent de 1640 et sont l'œuvre du Sieur Thomas Bonneau, conseiller du Roi Louis XIII. Etabli sur un éperon rocheux dominant la vallée de la Brenne sur des coteaux calcaires, le domaine de 300 hectares marie un vignoble renommé, des jardins en terrasses Renaissance, des terres cultivées et des bois aux arbres bicentenaires. Le Château principal fut tragiquement détruit par un incendie en octobre 1948 ; seuls subsistent le soubassement et les deux perrons. Il est aujourd'hui symbolisé par un château d'ifs, taillés aux proportions du monument disparu.
Cette rare chapelle troglodytique fut creusée dans le tuf en 1524. Elle se compose de deux nefs d'inégale largeur, de deux travées chacune voûtées sur croisées d'ogives surbaissées. Un petit sanctuaire prolonge la nef principale et abrite l'autel dont le tombeau est décoré d'un retable en triptyque. Classé Monument Historique, ce retable a été récemment restauré avec l'aide de la ville de Tours et de la DRAC Région Centre-Val de Loire et présenté au musée des Beaux-Arts de Tours lors de l'exposition Tours 1500 en 2012. Cette chapelle abrite un magnifique autel en bois polychrome, des fonts baptismaux romans, une imposante statue de Saint Martin et deux vitraux du 16ème siècle représentant la guérison d'une possédée et le miracle de l'araignée.
Cette rare chapelle troglodytique fut creusée dans le tuf en 1524. Elle se compose de deux nefs d'inégale largeur, de deux travées chacune voûtées sur croisées d'ogives surbaissées. Un petit sanctuaire prolonge la nef principale et abrite l'autel dont le tombeau est décoré d'un retable en triptyque. Classé Monument Historique, ce retable a été récemment restauré avec l'aide de la ville de Tours et de la DRAC Région Centre-Val de Loire et présenté au musée des Beaux-Arts de Tours lors de l'exposition Tours 1500 en 2012. Cette chapelle abrite un magnifique autel en bois polychrome, des fonts baptismaux romans, une imposante statue de Saint Martin et deux vitraux du 16ème siècle représentant la guérison d'une possédée et le miracle de l'araignée.
Les 35 hectares du domaine viticole épousent en fer à cheval les jardins en terrasses dans un écosystème préservé de forêts et de pacages. Six hectares sont plantés dans l'enceinte historique du parc clos de mur. Les vignes du Château de Valmer, plantées sur des coteaux aux sols argilo-calcaires surplombant la vallée de la Brenne, permettent de décliner les quatre facettes du chenin et produire des vins blancs pétillants, secs, demi-secs et moelleux. Jean de Saint Venant a apporté l'enthousiasme de sa jeunesse et la rigueur propre à la nouvelle génération de vignerons, avec l'ambition de faire de la haute-culture, pour produire « des vins de dentelle », selon son expression. La solution vient tout simplement d'un luxe de précautions au quotidien, du respect scrupuleux d'itinéraires techniques exigeants. Depuis 2009, il a consacré toute son énergie au travail des sols afin de permettre à la vigne de restituer au mieux les caractéristiques de ce terroir. La traçabilité des vins est totale. "Les années passées à Paris m'ont apporté beaucoup certes, mais il faut savoir s'écouter et avoir le courage de vivre sa vie. La mienne n'était plus à Paris, tel un animal qui ne serait pas dans un biotope adapté. Le vin, c'est une passion familiale qui se transmet depuis des générations, même si tout jeune j'ai eu la chance de baigner dans cet environnement, ce n'est vraiment qu'à l'adolescence que j'ai pris conscience que ma vie serait dédiée à la culture de la vigne et à la vinification du raisin. J'ai dû attendre 10 ans pour me réaliser." Jean de Saint Venant
Les 35 hectares du domaine viticole épousent en fer à cheval les jardins en terrasses dans un écosystème préservé de forêts et de pacages. Six hectares sont plantés dans l'enceinte historique du parc clos de mur. Les vignes du Château de Valmer, plantées sur des coteaux aux sols argilo-calcaires surplombant la vallée de la Brenne, permettent de décliner les quatre facettes du chenin et produire des vins blancs pétillants, secs, demi-secs et moelleux. Jean de Saint Venant a apporté l'enthousiasme de sa jeunesse et la rigueur propre à la nouvelle génération de vignerons, avec l'ambition de faire de la haute-culture, pour produire « des vins de dentelle », selon son expression. La solution vient tout simplement d'un luxe de précautions au quotidien, du respect scrupuleux d'itinéraires techniques exigeants. Depuis 2009, il a consacré toute son énergie au travail des sols afin de permettre à la vigne de restituer au mieux les caractéristiques de ce terroir. La traçabilité des vins est totale. "Les années passées à Paris m'ont apporté beaucoup certes, mais il faut savoir s'écouter et avoir le courage de vivre sa vie. La mienne n'était plus à Paris, tel un animal qui ne serait pas dans un biotope adapté. Le vin, c'est une passion familiale qui se transmet depuis des générations, même si tout jeune j'ai eu la chance de baigner dans cet environnement, ce n'est vraiment qu'à l'adolescence que j'ai pris conscience que ma vie serait dédiée à la culture de la vigne et à la vinification du raisin. J'ai dû attendre 10 ans pour me réaliser." Jean de Saint Venant
Adossés à un parc de 60 hectares, balustrades, statues, colonnes, escaliers, fontaines et une rare chapelle troglodytique de 1524 se succèdent sur plus de huit niveaux ! Le potager conservatoire d'un hectare abrite un damier de couleurs et de saveurs, plantes comestibles et fleurs à déguster à la belle saison. Les terrasses à l'italienne épousent la pente du coteau avec un panorama unique sur le vignoble. Cette succession de niveaux ordonnancés et rythmés par des murs et des balustrades aux arcades de briques évoque irrésistiblement l'agencement des villas italiennes de la Renaissance. La Haute Terrasse, dominant les douves de près de quinze mètres, présente une curieuse charmille formant un entrelacs de pièces de verdure centrées sur une colonne de pierre à tailloir surmontée d'un vase qui provient du Château de Chanteloup. De là, la vue embrasse tout l'étagement des jardins, le grand canal, le vignoble de Vouvray et la vallée de la Brenne. On peut aussi admirer, sur le coteau opposé, le ravissant petit château Renaissance de La Côte. La Terrasse des fontaines florentines s'égaye dès le mois de mars de la floraison parfumée des pivoines arborescentes centenaires; puis les glycines, les rosiers Pierre de Ronsard et le foisonnement des annuelles - tabacs roses et blancs, sauges bleues, dahlias, anthémis, cléomes, impatiences - prennent le relais. Deux imposants Sophora japonica 'Pendula' encadrent la vue et font pleurer leurs branches jusqu'au fond des douves, se couvrant de grappes de fleurs blanches lors des étés brûlants. Ils ont d'ailleurs fleuri durant l'été 2018, évènement assez exceptionnel pour être souligné. La Terrasse de Léda a retrouvé son dessin du XVIIème siècle. Des murs végétaux de charmille prolongent au nord l'architecture du Petit Valmer. Au pied des murs couverts de treilles de Chasselas s'installent des plantes xérophiles : iris, gauras… La Terrasse des Vases d'Anduze, palier intermédiaire, est rythmée par de gros contreforts d'ifs entre lesquels s'épanouissent, palissés en éventail, les thyrses roses des Lagerstroemia indica 'Soir d'Eté'. Des santolines et des romarins accentuent l'ambiance méditerranéenne. Un escalier double à montées divergentes, construit au XVIIIème siècle, offre une vue lointaine sur un des axes du parc et fait accéder au potager tout en abritant une statue de Saint Fiacre, patron des jardiniers. Le potager conservatoire montre un dessin classique du XVème siècle : sur un hectare, quatre carrés, bordés de buis, sont eux-mêmes subdivisés en quatre parcelles ; au centre un bassin circulaire. De hauts murs ceignent l'ensemble, flanqués de deux petites tours d'angle servant au rangement des outils et autrefois au logement des jardiniers et de l'âne. Deux serres anciennes sont utilisées pour les semis. Un beau portail du XVIIème siècle ouvre sur la vallée. Des arbres fruitiers, accompagnés de narcisses, sont menés en contre-espaliers et espaliers le long des murs : pêchers, brugnons, nectarines, abricotiers, figuiers, nashis, pommiers et poiriers. Le carré des petits fruits offre groseilles, cassis, casseilles, groseilles à maquereau, framboises. Contre le mur est, des 'stalles' d'ifs servent d'écrin à des céanothes à la brillante floraison bleue, des jonquilles et des géraniums vivaces roses. En 2014, une collection ampélographique - cépages du Val de Loire et raisins de table - s'installe à Valmer. Un carré est consacré aux cépages blancs bordés de rosiers jaunes 'The Poet's Wife' (David Austin) dont Alix de Saint Venant est la marraine ; un autre montre les cépages rouges et rosés soulignés de rosiers 'Papa Meilland'. Une grande diversité de fleurs comestibles comme des hémérocalles, des nigelles ou encore des capucines tient désormais compagnie aux légumes du potager. La collection de fruitiers met en avant différentes espèces, des moins connues comme les nashis, aux incontournables (figues, pêches…) mais avec une grande variété (poire 'Williams Rouge', pomme d'Api…). Les pratiques culturales s'attachent à préserver et améliorer la qualité de la terre, de la faune et de la flore (compost maison, paillages, engrais verts etc.). La présence de vivaces mellifères en bordure des carrés assure abri et nourriture aux utiles prédateurs des insectes ravageurs : coccinelle, hérisson, pollinisateurs etc.
Adossés à un parc de 60 hectares, balustrades, statues, colonnes, escaliers, fontaines et une rare chapelle troglodytique de 1524 se succèdent sur plus de huit niveaux ! Le potager conservatoire d'un hectare abrite un damier de couleurs et de saveurs, plantes comestibles et fleurs à déguster à la belle saison. Les terrasses à l'italienne épousent la pente du coteau avec un panorama unique sur le vignoble. Cette succession de niveaux ordonnancés et rythmés par des murs et des balustrades aux arcades de briques évoque irrésistiblement l'agencement des villas italiennes de la Renaissance. La Haute Terrasse, dominant les douves de près de quinze mètres, présente une curieuse charmille formant un entrelacs de pièces de verdure centrées sur une colonne de pierre à tailloir surmontée d'un vase qui provient du Château de Chanteloup. De là, la vue embrasse tout l'étagement des jardins, le grand canal, le vignoble de Vouvray et la vallée de la Brenne. On peut aussi admirer, sur le coteau opposé, le ravissant petit château Renaissance de La Côte. La Terrasse des fontaines florentines s'égaye dès le mois de mars de la floraison parfumée des pivoines arborescentes centenaires; puis les glycines, les rosiers Pierre de Ronsard et le foisonnement des annuelles - tabacs roses et blancs, sauges bleues, dahlias, anthémis, cléomes, impatiences - prennent le relais. Deux imposants Sophora japonica 'Pendula' encadrent la vue et font pleurer leurs branches jusqu'au fond des douves, se couvrant de grappes de fleurs blanches lors des étés brûlants. Ils ont d'ailleurs fleuri durant l'été 2018, évènement assez exceptionnel pour être souligné. La Terrasse de Léda a retrouvé son dessin du XVIIème siècle. Des murs végétaux de charmille prolongent au nord l'architecture du Petit Valmer. Au pied des murs couverts de treilles de Chasselas s'installent des plantes xérophiles : iris, gauras… La Terrasse des Vases d'Anduze, palier intermédiaire, est rythmée par de gros contreforts d'ifs entre lesquels s'épanouissent, palissés en éventail, les thyrses roses des Lagerstroemia indica 'Soir d'Eté'. Des santolines et des romarins accentuent l'ambiance méditerranéenne. Un escalier double à montées divergentes, construit au XVIIIème siècle, offre une vue lointaine sur un des axes du parc et fait accéder au potager tout en abritant une statue de Saint Fiacre, patron des jardiniers. Le potager conservatoire montre un dessin classique du XVème siècle : sur un hectare, quatre carrés, bordés de buis, sont eux-mêmes subdivisés en quatre parcelles ; au centre un bassin circulaire. De hauts murs ceignent l'ensemble, flanqués de deux petites tours d'angle servant au rangement des outils et autrefois au logement des jardiniers et de l'âne. Deux serres anciennes sont utilisées pour les semis. Un beau portail du XVIIème siècle ouvre sur la vallée. Des arbres fruitiers, accompagnés de narcisses, sont menés en contre-espaliers et espaliers le long des murs : pêchers, brugnons, nectarines, abricotiers, figuiers, nashis, pommiers et poiriers. Le carré des petits fruits offre groseilles, cassis, casseilles, groseilles à maquereau, framboises. Contre le mur est, des 'stalles' d'ifs servent d'écrin à des céanothes à la brillante floraison bleue, des jonquilles et des géraniums vivaces roses. En 2014, une collection ampélographique - cépages du Val de Loire et raisins de table - s'installe à Valmer. Un carré est consacré aux cépages blancs bordés de rosiers jaunes 'The Poet's Wife' (David Austin) dont Alix de Saint Venant est la marraine ; un autre montre les cépages rouges et rosés soulignés de rosiers 'Papa Meilland'. Une grande diversité de fleurs comestibles comme des hémérocalles, des nigelles ou encore des capucines tient désormais compagnie aux légumes du potager. La collection de fruitiers met en avant différentes espèces, des moins connues comme les nashis, aux incontournables (figues, pêches…) mais avec une grande variété (poire 'Williams Rouge', pomme d'Api…). Les pratiques culturales s'attachent à préserver et améliorer la qualité de la terre, de la faune et de la flore (compost maison, paillages, engrais verts etc.). La présence de vivaces mellifères en bordure des carrés assure abri et nourriture aux utiles prédateurs des insectes ravageurs : coccinelle, hérisson, pollinisateurs etc.