Musée Bossuet
Musée d'art et d'histoire de Meaux
- Musée


Musée Bossuet
L'ancien palais épiscopal abrite aujourd'hui le musée Bossuet. Les collections de Beaux-Arts sont présentées au premier étage. Des tableaux et objets réunis dans l'ancien cabinet de travail de l'évêque Jacques-Bénigne Bossuet, témoignent de son aura et de sa postérité. Les salles basses du XIIe siècle accueillent les expositions temporaires. Les collections permanentes du M usée s'enrichissent régulièrement des donations notamment de J.-P. et A. Changeux.
Le XVIe siècle est brillamment représenté par une Déposition de Croix de Frans Floris (1519 – 1570). Les œuvres du peintre meldois Jean Senelle (1605-ca. 1671). offrent un témoignage particulier sur le XVIIe siècle, également illustré par les toiles de Bon Boullogne (1649-1717), Noël Coypel (1628-1707), François Verdier (ca. 1651-1730), Jean Tassel (1608-1665), et des frères Antoine, Louis et Ma thieu Le Nain (nés entre 1593 et 1607). Le XVIIIe siècle resplendit des œuvres de Carle Van Loo(1705-1765)., Jean-François de Troy (1679-1719), Charles Antoine Coypel (1694-1752). Le fonds XIXe comporte des tableaux de Jean François Millet (1814-1875), Charles Daubigny (1817-1878), Alexandre Decamps (1803-1860), Jean-Léon Gérôme (1824-1904)...
Le XVIe siècle est brillamment représenté par une Déposition de Croix de Frans Floris (1519 – 1570). Les œuvres du peintre meldois Jean Senelle (1605-ca. 1671). offrent un témoignage particulier sur le XVIIe siècle, également illustré par les toiles de Bon Boullogne (1649-1717), Noël Coypel (1628-1707), François Verdier (ca. 1651-1730), Jean Tassel (1608-1665), et des frères Antoine, Louis et Ma thieu Le Nain (nés entre 1593 et 1607). Le XVIIIe siècle resplendit des œuvres de Carle Van Loo(1705-1765)., Jean-François de Troy (1679-1719), Charles Antoine Coypel (1694-1752). Le fonds XIXe comporte des tableaux de Jean François Millet (1814-1875), Charles Daubigny (1817-1878), Alexandre Decamps (1803-1860), Jean-Léon Gérôme (1824-1904)...
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La collection permanente
La collection de peintures qui commence au XVIe siècle avec une magnifique Déploration du Christ de Frans Floris (1519-1570) se poursuit au XVIIe avec les œuvres du meldois Jean
Senelle, une belle Adoration des mages des Frères Le Nain, une dramatique Crucifixion de Noël Coypel (1628-1707) ou encore une charmante Naissance de Jupiter de Bon Boullogne (1649-1717).
Fin XVIIe siècle, les scènes mythologiques d’un Jean-François de Troy (1679-1719) ou d’un François Verdier (ca. 1651-1730)sont prétextes à de belles compositions corporelles.
Au XVIIIe siècle la peinture religieuse plus légère est représentée par un élégant Saint Sébastien de Charles Antoine Coypel (1694-1752) ou un galant David et Bethsabée de Carle Van Loo (1705-1765).
Le souvenir de Bossuet, le célèbre évêque de Meaux, est évoqué par ses portraits de Pierre Mignard (1612-1695) et Hyacinthe Rigaud (1659-1743).
Au XIXe siècle, c’est au contraire le paysage qui domine avec les œuvres de l’école de Barbizon, deux tableaux de Charles François Daubigny (1817-1878) ou un ensemble orientaliste illustré par Jean Léon Gérôme (1824-1904) et Alexandre Gabriel Decamps (1803-1860
Parmi les scènes de genre, se remarque la Femme portant un panier de Jean-François Millet (1814-1875).
Depuis 2012, une salle du 20e siècle a été aménagée pour présenter les portraits de paysans briards réalisés par le sculpteur Paul Niclausse (1879-1958) et les paysages peints par des peintres locaux comme André Hébuterne (1894-1992).
L’art décoratif enfin est représenté par quelques belles pièces de mobilier de style Louis XV et Louis XVI en provenance de l’ancienne collection des évêques de Meaux.
Senelle, une belle Adoration des mages des Frères Le Nain, une dramatique Crucifixion de Noël Coypel (1628-1707) ou encore une charmante Naissance de Jupiter de Bon Boullogne (1649-1717).
Fin XVIIe siècle, les scènes mythologiques d’un Jean-François de Troy (1679-1719) ou d’un François Verdier (ca. 1651-1730)sont prétextes à de belles compositions corporelles.
Au XVIIIe siècle la peinture religieuse plus légère est représentée par un élégant Saint Sébastien de Charles Antoine Coypel (1694-1752) ou un galant David et Bethsabée de Carle Van Loo (1705-1765).
Le souvenir de Bossuet, le célèbre évêque de Meaux, est évoqué par ses portraits de Pierre Mignard (1612-1695) et Hyacinthe Rigaud (1659-1743).
Au XIXe siècle, c’est au contraire le paysage qui domine avec les œuvres de l’école de Barbizon, deux tableaux de Charles François Daubigny (1817-1878) ou un ensemble orientaliste illustré par Jean Léon Gérôme (1824-1904) et Alexandre Gabriel Decamps (1803-1860
Parmi les scènes de genre, se remarque la Femme portant un panier de Jean-François Millet (1814-1875).
Depuis 2012, une salle du 20e siècle a été aménagée pour présenter les portraits de paysans briards réalisés par le sculpteur Paul Niclausse (1879-1958) et les paysages peints par des peintres locaux comme André Hébuterne (1894-1992).
L’art décoratif enfin est représenté par quelques belles pièces de mobilier de style Louis XV et Louis XVI en provenance de l’ancienne collection des évêques de Meaux.
Un cadre exceptionnel : le Palais épiscopal de Meaux
Construit dans la première moitié du XIIe siècle, le palais épiscopal de Meaux est le résultat de l’intégration cohérente d’apports architecturaux successifs issus des périodes médiévale, moderne et classique. Constitué aujourd’hui par deux séries de bâtiments accolés dans le sens de la longueur, la résidence des évêques ne comprend à l’origine que le bâtiment donnant sur le jardin et la chapelle qui lui est attenante. Sous l’influence des demeures seigneuriales, le palais se compose alors au rez-de-chaussée de deux salles en enfilade voûtées d’ogives et d’une chapelle basse. A l’étage, une grande salle s’ouvre à l’une des extrémités sur un appartement et sur une chapelle privée.
C’est aux XVIe et XVIIe siècles que le palais doit son apparence actuelle. Les évêques qui se succèdent à cette époque sont à l’origine de la modernisation de la demeure épiscopale. L’évêque Guillaume Briçonnet (1516-1534) est le premier à entreprendre des travaux. Un siècle plus tard, Dominique Séguier (1637-1659) modernise l’aspect architectural du palais sous le goût du classicisme.
Le Cardinal de Ligny (1659-1681), neveu de l’évêque Séguier et son successeur, fait construire à cette extrémité, sur la terrasse engagée dans le rempart, un petit pavillon près duquel il fit planter une allée d’ifs encore existante.
Sous la Révolution, le palais épiscopal est vidé de son mobilier et transformé en prison puis en dépôt d’objets d’art confisqués aux immigrés. Sous le Consulat, l’édifice est rendu à l’autorité épiscopale et devient de 1800 à 1825 à la fois résidence de l’évêque et sous-préfecture. En 1905, suite à la loi de séparation de l’église et de l’état, le palais est racheté par la ville de Meaux. Aujourd’hui et ce depuis 1927, l’ancienne résidence des évêques qui, à l’exception de la chapelle haute, a été restituée dans l’état le plus proche possible de celui qui était le sien lors de l’épiscopat de Jacques Bénigne Bossuet, abrite le musée municipal Bossuet.
C’est aux XVIe et XVIIe siècles que le palais doit son apparence actuelle. Les évêques qui se succèdent à cette époque sont à l’origine de la modernisation de la demeure épiscopale. L’évêque Guillaume Briçonnet (1516-1534) est le premier à entreprendre des travaux. Un siècle plus tard, Dominique Séguier (1637-1659) modernise l’aspect architectural du palais sous le goût du classicisme.
Le Cardinal de Ligny (1659-1681), neveu de l’évêque Séguier et son successeur, fait construire à cette extrémité, sur la terrasse engagée dans le rempart, un petit pavillon près duquel il fit planter une allée d’ifs encore existante.
Sous la Révolution, le palais épiscopal est vidé de son mobilier et transformé en prison puis en dépôt d’objets d’art confisqués aux immigrés. Sous le Consulat, l’édifice est rendu à l’autorité épiscopale et devient de 1800 à 1825 à la fois résidence de l’évêque et sous-préfecture. En 1905, suite à la loi de séparation de l’église et de l’état, le palais est racheté par la ville de Meaux. Aujourd’hui et ce depuis 1927, l’ancienne résidence des évêques qui, à l’exception de la chapelle haute, a été restituée dans l’état le plus proche possible de celui qui était le sien lors de l’épiscopat de Jacques Bénigne Bossuet, abrite le musée municipal Bossuet.
Informations pratiques
Le Musée Bossuet est ouvert aux périodes suivantes :
du 1er avril au 31 octobre : 9h30-12h30 et 14h-18h (fermeture le mardi)
du 1er novembre au 30 mars : 9h30-12h30 et 14h-17h (fermeture les dimanches matin, lundis et mardis)
Fermeture annuelle les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet et 25 décembre
du 1er avril au 31 octobre : 9h30-12h30 et 14h-18h (fermeture le mardi)
du 1er novembre au 30 mars : 9h30-12h30 et 14h-17h (fermeture les dimanches matin, lundis et mardis)
Fermeture annuelle les 1er janvier, 1er mai, 14 juillet et 25 décembre
Informations pratiques :
Activités et tarifs disponibles :
Activité | Tarif | Prix | |
---|---|---|---|
Visites individuelles | Tarif Plein | 5€ | |
Visites individuelles | Tarif Groupe | 3€ | |
Visites individuelles | Entrée gratuite | Gratuit | |
Visites individuelles | Tarif Réduit | 4€ | |
Premier dimanche du mois | Gratuit les mercredis | Gratuit |
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Facilités :
Accès :
Coordonnées :
Adresse :
5 Place Charles de Gaulle, Meaux, 77100, France
5 Place Charles de Gaulle, Meaux, 77100, France
Numéro de téléphone :
01.64.34.84.45
01.64.34.84.45
Les avis de nos visiteurs :
Pertinence
Ce musée installé dans l'ancien palais épiscopale offre de manière chronologique une collection de peintures et de sculptures sans intérêts majeurs. On notera cette rampe d'accès(plutôt que des escaliers pour accéder à l'étage supérieur(construction d'époque), la chambre des évêques richement meublée et en descendant au sous-sol quelques artefacts de l'âge de bronze(parfois très rares) qui atteste du peuplement ancien de la région. L'accueil est d'une particulière gentillesse
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Ce lieu plutôt austère est adouci par une fresque retraçant l’histoire de l’évêché de Meaux au milieu de l’histoire de la France et des grands événements mondiaux. En plus il y a des BD explicatives pour les enfants et surtout nous avons rencontré un guide passionné qui nous a fournis de précieuses explications et d’amusantes anecdotes.
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On découvre de beaux tableaux. Par contre si vous aviez envie d en connaître un peu plus sur le personnage et la vie de Bossuet vous ressortirez avec votre envie et votre méconnaissance. A partir du moment où nous visitons le musée Bossuet... On a certaines attentes, non?
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Le lieu en lui-même est chargé d'histoire puisqu'il s'agit du palais épiscopal et les tableaux exposés sont un intérêt supplémentaire. Et durant la visite on a même une vue sur la cathédrale. On apprend beaucoup Bossuet
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Belle découverte, très instructif et enrichissant. Parcours de visite bien organisé, très beaux tableaux, éclairés de façon intimiste ce qui fait ressortir leur beauté, leur finesse. Très bon accueil, merci à Sophie pour son aide, sa gentillesse
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