Château du Gué-Péan
Demeure Historique Privée
- Monument
- Nature


Château du Gué-Péan
Le Château du Gué-Péan est un château XVI° / XVII°, habité et meublé, situé dans un site verdoyant et préservé du Val de Cher. Il est notamment remarquable par sa "tour à impériale", prouesse architecturale de la Renaissance, et par sa cheminée monumentale classée (Atelier Germain Pilon).
Activités : visite en été (guidée), évènements (Journées Européennes du Patrimoine, Nuit des Châteaux...), équitation toute l'année (Écuries du Gué-Péan).
Activités : visite en été (guidée), évènements (Journées Européennes du Patrimoine, Nuit des Châteaux...), équitation toute l'année (Écuries du Gué-Péan).
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Un peu d'Histoire ...
Le visiteur est immédiatement frappé par le charme de ce château accroché à son vallon. A la fois proche des grands châteaux de la Loire et un peu à l’écart, son histoire s’est écrite à l’ombre de la grande Histoire. Ses propriétaires successifs ont côtoyé de près les plus grands de leur temps, tout en gardant ce lieu en retrait du monde. Cela contribue à sa poésie.
A l’instar du dieu guérisseur grec Péan dont il porte le nom, le Gué-Péan est un lieu où l’on vient «guérir», se ressourcer et retrouver une harmonie, loin de l’agitation du monde. La légende veut que son donjon, la Tour à impériale, soit bâti sur un dolmen, lieu sacré de sépulture des tribus gauloises présentes au IIIe siècle. Les prêtres qui y officiaient, appelés Druides, étaient pour certains d’entre eux guérisseurs.
C’est aussi un lieu qui rend heureux : ainsi son nom fait écho à celui du chant d’allégresse antique, le «Péan».
Les Romains vont y installer un camp, d’où le plan carré qui est resté la structure de base à toutes les époques. Puis au Moyen-Âge, le site devient une motte féodale défensive et résiste aux invasions vikings du IXe siècle.
Cependant le véritable essor du Gué-Péan commence à la Renaissance, au XVIe siècle, avec la famille Alaman venue du Comtat Venaissin (ancien état de Provence).
Riche marchand et homme de confiance des rois Charles VIII et Louis XII, Nicolas Alaman est ambassadeur auprès de la République de Florence - donc bien au fait de l’architecture italienne renaissante. Financier et proche du grand roi François Ier, il joue un rôle de premier plan dans l’organisation du Camp du Drap d’Or en 1520 (rencontre diplomatique entre François Ier et Henry VIII d’Angleterre) et acquiert la seigneurie du Gué-Péan quelques années plus tard, en 1524. Son fils, François Alaman, officier du roi, fait bâtir les deux pavillons Renaissance flanquant le mur moyenâgeux et donne au château le panache de ses quatre tours d’angle. L’une d’elle, la Tour à impériale, est une prouesse architecturale dont il n’y a que 13 occurrences en Europe.
Puis au XVIIème, le plan carré se complète de deux ailes et enfin d’une orangerie, deux siècles plus tard.
Au XIXème, la vie de ses habitants (famille de Cassin) se fond dans celle de son temps : la culture des vignes (dont témoigne le chai dans les communs), la vénerie (art de la chasse à courre), la vie culturelle (représentations théâtrales, visite du pianiste Frédéric Chopin et de son amie l’écrivain George Sand, amitié des propriétaires avec l’écrivain Honoré de Balzac) et la vie sociale avec les châteaux avoisinants rythment la vie du Gué-Péan.
Au XXème siècle, Raymond Massiet, Marquis de Keguelin et de Rozières, acteur éminent de la libération de Paris, ami de l’écrivain Germanopratin Boris Vian, reprend les rennes et ouvre le Gué-Péan au public : il monte un centre équestre et une école, organise des visites guidées et accueille des hôtes venant des quatre coins du monde dans les chambres du château.
L’architecte du Futuroscope Denis Laming, séduit par la beauté des bâtiments et du site, reprend la propriété au tournant du XXIème siècle. Il y engage plusieurs chantiers de restauration, relance l’activité équestre, reçoit des personnalités de renom (comme le peintre-céramiste chinois Bai Ming) et y vit une vie de famille tout en ouvrant le monument au public en été.
A l’instar du dieu guérisseur grec Péan dont il porte le nom, le Gué-Péan est un lieu où l’on vient «guérir», se ressourcer et retrouver une harmonie, loin de l’agitation du monde. La légende veut que son donjon, la Tour à impériale, soit bâti sur un dolmen, lieu sacré de sépulture des tribus gauloises présentes au IIIe siècle. Les prêtres qui y officiaient, appelés Druides, étaient pour certains d’entre eux guérisseurs.
C’est aussi un lieu qui rend heureux : ainsi son nom fait écho à celui du chant d’allégresse antique, le «Péan».
Les Romains vont y installer un camp, d’où le plan carré qui est resté la structure de base à toutes les époques. Puis au Moyen-Âge, le site devient une motte féodale défensive et résiste aux invasions vikings du IXe siècle.
Cependant le véritable essor du Gué-Péan commence à la Renaissance, au XVIe siècle, avec la famille Alaman venue du Comtat Venaissin (ancien état de Provence).
Riche marchand et homme de confiance des rois Charles VIII et Louis XII, Nicolas Alaman est ambassadeur auprès de la République de Florence - donc bien au fait de l’architecture italienne renaissante. Financier et proche du grand roi François Ier, il joue un rôle de premier plan dans l’organisation du Camp du Drap d’Or en 1520 (rencontre diplomatique entre François Ier et Henry VIII d’Angleterre) et acquiert la seigneurie du Gué-Péan quelques années plus tard, en 1524. Son fils, François Alaman, officier du roi, fait bâtir les deux pavillons Renaissance flanquant le mur moyenâgeux et donne au château le panache de ses quatre tours d’angle. L’une d’elle, la Tour à impériale, est une prouesse architecturale dont il n’y a que 13 occurrences en Europe.
Puis au XVIIème, le plan carré se complète de deux ailes et enfin d’une orangerie, deux siècles plus tard.
Au XIXème, la vie de ses habitants (famille de Cassin) se fond dans celle de son temps : la culture des vignes (dont témoigne le chai dans les communs), la vénerie (art de la chasse à courre), la vie culturelle (représentations théâtrales, visite du pianiste Frédéric Chopin et de son amie l’écrivain George Sand, amitié des propriétaires avec l’écrivain Honoré de Balzac) et la vie sociale avec les châteaux avoisinants rythment la vie du Gué-Péan.
Au XXème siècle, Raymond Massiet, Marquis de Keguelin et de Rozières, acteur éminent de la libération de Paris, ami de l’écrivain Germanopratin Boris Vian, reprend les rennes et ouvre le Gué-Péan au public : il monte un centre équestre et une école, organise des visites guidées et accueille des hôtes venant des quatre coins du monde dans les chambres du château.
L’architecte du Futuroscope Denis Laming, séduit par la beauté des bâtiments et du site, reprend la propriété au tournant du XXIème siècle. Il y engage plusieurs chantiers de restauration, relance l’activité équestre, reçoit des personnalités de renom (comme le peintre-céramiste chinois Bai Ming) et y vit une vie de famille tout en ouvrant le monument au public en été.
Informations pratiques :
Activités et tarifs disponibles :
Activité | Tarif | Prix |
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Facilités :
- Parking
Accès :
Coordonnées :
Adresse :
Château du Gué-Péan, Monthou-sur-Cher, 41400, France
Château du Gué-Péan, Monthou-sur-Cher, 41400, France
Numéro de téléphone :
02 54 71 37 10
02 54 71 37 10
Les avis de nos visiteurs :
Pertinence
C'est toujours sympathique de découvrir un château qui est encore habité ! Dommage que les cuisines n'en font pas partie, même si on se doit de respecter l'intimité des habitants.
Pas de chance que l'animation vidéo dans la tour ne fonctionnait pas (et on n'avait pas le courage de remonter après la visite commentée)
Pas de chance que l'animation vidéo dans la tour ne fonctionnait pas (et on n'avait pas le courage de remonter après la visite commentée)
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Super accueil par des propriétaires passionnés et investis ayant redonné vie à ce monument. Une visite à ne pas manquer avec un des plus beaux toits de la région. Il est étonnant qu'il ne soit pas davantage connu.
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Visite menée par un guide très aimable, architecture intéressante mais intérieur décevant (mis à part la cheminée G. Pilon et la tour à impériale). Il y a peu à voir au regard du prix du billet d'entrée.
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La fille du propriétaire nous a permis de retracer l'acquisition puis la rénovation-mise en valeur de ce château magnifique. L'ensemble des pièces ont été meublées avec des pièces d'époque. Un véritable coup de coeur.
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Très très beau chateau dans un cadre somptueux. Guide agréable, monument très intérréssant, avec de belles pièces, et une histoire qui remonte à l'antiquité. Un vrai plaisir à découvrir de toute urgence.
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