Château du Bois

Glaume

Le château de Bois-Glaume actuel a été construit à la fin du XVIIe siècle s Il remplace un château médiéval du XV e siècle .Les vestige d'une motte castrale surplombe l'étang . Le château de Bois-Glaume est inscrit au titre des monuments historiques.

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Visite libre du parc, de la chapelle inscrit aux Monuments Historiques, des salons du château
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Visite Guidée

Description sommaire de l’architecture des bâtiments:

Le château est un édifice à plan rectangulaire. Il comporte au nord un décrochement en avant-corps, à l’ouest et à l’est des séries de quatre fenêtres sur deux étages, deux lucarnes correspondants aux fenêtres centrales, et au sud il comporte deux ailerons latéraux en saillie sur la façade.
Le corps central étant en retrait et présentant une légère avancée centrale logeant au rez-de-chaussée la porte à un arc en plein cintre, au 1er étage une fenêtre, le tout flanqué de montants en pierres en bossages sur lesquels reposent un grand fronton triangulaire débordant sur le toit et abritant les armes de la Bourdonnaye.
La façade sud est ouverte au Rez de chaussée de quatre fenêtres à linteaux cintrés et d’une porte centrale à arc en plein cintre, et au 1er étage de cinq fenêtres à linteaux cintrés. Deux lucarnes à fronton suivent l’alignement vertical des ouvertures des ailerons latéraux, tandis que des lucarnes à oculé suivent celui des ouvertures du corps central. Il n’y a pas de lucarne au-dessus du fronton central.

La Chapelle est un bâtiment de plan rectangulaire amorti à l’Est par trois pans coupés aveugles. Elle est éclairée par deux fenêtres à arc en plein-cintre ouvertes près du choeur dans les murs de la petite nef. Elle possède une porte latérale au sud et une porte principale à l’occident.
Cette chapelle possède une abside à trois pans et un campanile. On y trouve les armes des Drouet-Chéreil (au nord) et des Chéreil (au sud).Ce sanctuaire, dépendant du manoir de ce nom, fut fondée d’une messe tous les dimanches et fêtes par Mathurin Drouet, seigneur du Bois-Glaume, dans les derniers siècles.L’ancienne chapelle, aujourd’hui sécularisée, se trouvait à l’entrée des jardins et avait dû être construite au commencement du XVIIème siècle.La chapelle actuelle, bâtie dans la cour du manoir, porte le millésime de 1747 ; sa charpente est en très mauvais état ainsi que ses murs qui prennent l'humidité.La Chapelle actuelle, inscrite aux monuments historiques, présente un remarquable retable Lavallois (les retables Lavallois, constitués de marbres mayennais et de tuffeau du XVIIè siècle sont parmi les plus remarquables et les plus originaux de France).
Les retables Lavallois ont diffusé leurs armes dans tout l’ouest de la France.

La boulangerie banale présente 2 fours ( un des fours a été endommagé à la révolution française ) et une pièce en colombage .

Le pigeonnier dont les murs sont à la fois en torchis et en pierre est un des derniers colombiers d'Ille et Vilaine a présenter des boulins entièrement constitué de terre . la hauteur des murs atteignait environ 8 mètres.
 

Le Bois Glaume passa par alliance au début du XVè siècle aux Bain de Châteaugiron, par alliance au XVè siècle aux Malestroit, par alliance aux Raguenel vicomtes de la Bellière, par alliance en 1471 aux Rieux,par alliance en 1513 aux Laval, barons de Châteaubriand, par succession en 1543 à Anne de Montejean, veuve de Jean vicomte d’Assigné, par alliance aux d’Assigné, par alliance dans la seconde moitié du XVIè siècle aux Cossé-Brissac, par vente à réméré (vente avec faculté, sans obligation, de rachat par le vendeur, le vendeur préserve donc une option de rachat pendant une durée à convenir contractuellement) aux de la Marzelière, par vente judiciaire en 1683 aux Denyau, par retrait lignager (reprendre un bien héritable qui fait l'objet d'une vente au membre d'un autre lignage en remboursant à l'acquéreur le prix d'achat de celui-ci) les Coëtquen de la Marzelière le retirèrent en 1684, par alliance au conte de Mornay, par succession vers 1766 à Renée-Thérèse de Boiséon, femme de Louis de la Bourdonnaye de Montluc, les la Bourdonnaye l’avaient encore en 1789.

Anoblissement de la terre entre 1442 et 1513:

La terre du Bois Glaume, appelée Bois Guillaume jusqu’au XVIIIè siècle, apparaît en 1513 et appartient au seigneur de Châteaubriand.

Acquisition par les Drouet au XVIIè siècle:

La terre est acquise par les Drouet dans la première moitié du XVIIè siècle. Ils descendaient de Geoffroy Drouet, premier maire de Nantes et anobli en raison de cette fonction. Il portait de gueules à trois coeurs d’or et une rose de mesme en l’abysme. (la noblesse de cette famille fut confirmée par le Roi en 1671. Un nouveau procès eut lieu en 1699-1700 et une lettre de Béchameil de Nointel conservée aux archives d’Ille et Vilaine confirma à nouveau la noblesse des Drouet)

Le premier Drouet, seigneur du Bois Glaume a pour prénom Julien et est inhumé à Saint-Germain à Rennes en 1641, son fils, également prénommé Julien, est enterré à Poligné en 1684. On peut penser que des travaux importants furent faits vers le milieu du XVIIè siècle.

Travaux du XVIIIè siècle:

Le fils de Julien Drouet, François Olivier, né en 1683, fut seigneur du Bois Glaume de 1684 à 1765. Il épousa au début du XVIIIè siècle Jeanne Chéreil (leur premier enfant naquit en 1708), fille d’un sieur de la Rivière, conseiller au Président. Les Chéreil portaient d’azur au sautoir engueslé d’argent. Jeanne Chéreil fut inhumée à Poligné en 1748.

François-Olivier Drouet développa l’importance de sa seigneurie, le 20 février 1744 il achète à Henri Picot, seigneur de Trémar, la seigneurie de la Cochetière. En 1751, il déclare posséder aussi la Griffais.

Durant cette période, des travaux furent faits comme l’indiquent les monogrammes D et C (Drouet et Chéreil) enlacés en motif central du balcon de fer forgé de la fenêtre du premier étage de la travée médiane.

Ces travaux se prolongèrent sans doute au-delà de 1748, date du décès de Jeanne Chéreil car les joints sont trop apparents pour que les armes aient jamais été gravées sur le fronton triangulaire de la façade.

En 1783, Mathurin-François Drouet et Marie-Prudence Drouet, seigneurs du Bois Glaume, offrent une cloche à la chapelle de Crevin dont ils sont devenus seigneurs fondateurs par l’achat de la Cochetière.