Château de

Sassy

Cet imposant château du XVIIIe siècle, construit en pierre et en brique et adossé à la forêt, surplombe quatres étages de terrasses. Toujours habité, il abrite la riche bibliothèque du Chancelier Pasquier.

L'histoire du château

La construction du château a commencé en 1760, sous Louis XV par Antoine Le Bègue, comte de Germiny et capitaine de cavalerie. Deux pavillons, construits au XVIIe siecle, encadrent l’entrée de la Cour d’honneur ; ils sont les seuls vestiges d’une construction antérieure, le château de l’If, qui se dressait à la place du château actuel. Sassy fut acquis en 1850 par le chancelier Pasquier. Encore aujourd’hui, le domaine comprend plus de 800 ha d’un seul tenant.

La bibliothèque

La bibliothèque fut aménagée par le 1er duc d’Audiffret-Pasquier pour abriter l’importante bibliothèque parisienne (30.000 volumes) du chancelier Pasquier. A l’intérieur de cette bibliothèque comprenant un niveau, au-dessus de la cheminée en bois sculpté, se trouve le portrait du chancelier Pasquier en président de la Chambre des Pairs, peint par Horace Vernet en 1842. Cette bibliothèque est considérée comme l’une des plus belles bibliothèques privées de France.

La chapelle

D’après certains documents anciens, il y a eu à Sassy, depuis de nombreux siècles, une chapelle annexe de l’église de St Christophe. Son nom initial était la chapelle de St Evroult ; elle a changé trois fois d’emplacements. L’élément le plus remarquable est ce retable flamand en chene sculpté. Il est remarquable par son ancienneté (XVe siècle) et par le nombre de personnages faisant référence à la Passion du Christ.

Les jardins de Sassy

Bien des jardins français sont plus grands que celui de Sassy ; presque tous sont plus anciens ; mais il en est peu d’aussi « classiques ». La beauté particulière de ce jardin tient aux terrasses qui le surplombent immédiatement, ainsi qu’à l’orangerie et aux tilleuls qui en ferment la perspective. Le site de Sassy exprime par ses terrasses à l’Italienne, dessinées en trapèze, la maitrise d’un dénivelé naturel, dû à la rencontre de la Vallée de l’Orne (et son affluent la Baize) et des collines du bocage normand.